Eglise Sainte-Suzanne

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Avenue Gustave Latinis - 1030 Schaerbeek
Style architectural :  Art Déco
Siècle de construction :  XXe
Construction : 1925-1928
Architecte : Jean Combaz Type : Bâtiment classé par arrêté du 27/03/2003
Généralités
Eglise commémorative, construite à l’initiative de Mme Thierry, veuve du Général Maes, en souvenir de sa fille Suzanne, décédée à l’âge de 20 ans, l’église Sainte-Suzanne se situe dans le quartier Terdelt à Schaerbeek et s’implante selon un axe constitué par la bissectrice de l’angle formé par les avenues des Glycines et Latinis. Cette église, de style Art Déco, fut construite entre 1926 et 1928 d’après les plans dressés par l’architecte Jean Combaz (les plans définitifs sont datés du 15 août 1925 ; elle comporte de beaux vitraux de Simon Steger (1950-56). L’église Sainte-Suzanne fut construite à un moment particulier dans l’histoire de l’architecture religieuse. En effet, durant les années 1920, sous les bannières de la nécessaire adaptation de l’église à la vie moderne, les architectes ont cherché à traduire la modernité du culte et de la liturgie catholique par un renouvellement formel exemplaire, rompant délibérément avec les modèles du passé. Elle s’inscrit dans ce mouvement «moderniste» et en constitue un exemple particulièrement représentatif en région bruxelloise. Elle est la première église en Belgique coulée entièrement en béton et fut consacrée seulement le 1er mai 1963. Cette église fut également conçue pour abriter différents locaux au bénéfice de la paroisse (salles de réunions, salles pour mouvements de jeunesse, salle des fêtes, consultations médicales, etc.). Pour répondre à ce programme mixte, Combaz eut l’idée de placer les locaux à destination «sociale» dans les sous-sols de l’église et c’est en fonction des exigences de ce programme qu’il dessina les abords de l’édifice : le dégagement du pourtour de l’édifice ainsi que le jeu harmonieux et esthétique d’escaliers, rampes d’accès et passerelles, permettent aux différents espaces de fonctionner indépendamment les uns des autres. Ce programme mixte mêlant au lieu de culte des fonctions « profanes », tout à fait inhabituel pour l’époque, suscita de vives controverses. Ces abords, qui font partie intégrante du programme d’origine de l’architecte Combaz, sont donc indissociables de l’édifice religieux.
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