Eglise Notre-Dame du Rosaire

Adresse :  Avenue Montjoie - 1180 Uccle
Style architectural :  Néogothique byzantin
Siècle de construction :  XXe
Construction : 1937-1938
Architecte : Frères Verstraete

Église néogothique construite de 1913 à 1916 selon les plans de l’architecte Van Roeien. L’autel majeur, le banc de communion et la chaire de vérité ont été réalisés par H. et A. De Wispelaere à Bruges. Edifice sommé d’un pignon à deux versants égaux, surmonté au faîte d’une croix de pierre. Quelques épis, également de pierre, ponctuent les rives de toiture à environ 60 degrés, encadrant dans l’axe, une petite baie-meurtrière en arc brisé aux montants harpés. Descendant sur l’élévation, on rencontre une imposante baie, occupant le tiers central, au sommet de laquelle s’insère, dans l’arc brisé, une rosace à huit feuilles autour d’une circonférence en son centre. En dessous de celle-ci, un triplet de baies plus étroites, toujours en arc brisé, cernées de montants harpés. Enfin, et toujours dans l’axe, un porche à deux versants égaux en avancée légère, également surmonté d’une croix de pierre. Au-dessus de la double porte en bois massif et double pentures forgées, un nouvel arc brisé abrite une rosace à quatre feuilles. Les voussures sont à double colonne en pierre. La nef centrale de l’édifice est encadrée de trois niveaux de contreforts en brique, recouverts de pans obliques en pierre. La nef latérale gauche à un seul versant, dispose d’un contrefort à deux niveaux le long du mitoyen ; son élévation à front de rue reçoit une porte étroite à encadrement harpé irrégulier, et contient dans son arc brisé une rosace avec cercle ajouré entouré de quatre feuilles. Un peu plus haut, une nouvelle petite baie en arc brisé, dans l’axe de la porte. La nef latérale droite, elle aussi à un versant, comporte en façade une absidiole en demi-octogone, avec une toiture en pavillon recouvert d’ardoises rectangulaires petit module; de plus, n’ayant aucune mitoyenneté avec la maison voisine, elle reçoit en retrait, une tourelle cylindrique recouverte d’une couverture cônique d’ardoises.