Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Parvis Sainte-Gudule - 1000 Bruxelles
Style architectural :  Gothique
Siècle de construction :  XIIIe
Construction : 1250
Type : Bâtiment classé par arrêté du 05/03/1936
Généralités
Les origines de l’église sont obscures, mais chacun s’accorde à reconnaître la création d’un chapitre de chanoines vers 1047, grâce à une fondation princière. Une bulle pontificale de 1174 lui confère, à l’intérieur de la ville naissante, une primauté qu’elle a jalousement défendue tout au long du Moyen Âge. L’église n’a reçu son titre de cathédrale qu’en 1961, lors de la naissance de l’archevêché de Malines-Bruxelles. Sous l’édifice actuel a été découverte une église plus ancienne, d’assez grande dimension, ainsi qu’une crypte, ce qui rend vraisemblable la liaison entre cet édifice et le culte des reliques de sainte Gudule. A la fin du XIIe siècle, un avant-corps roman a été ajouté à l’ouest de la nef. Dès 1255, à l’instigation du duc Henri Ier de Brabant, une nouvelle collégiale, gothique cette fois, est édifiée.
Les travaux commencent par le chœur. Le chantier avance très lentement : il faut attendre 1300 environ pour que ce chœur soit terminé. Les colonnes sud de la nef datent du XIVe siècle tandis que celles du nord et la façade sont construites au XVe siècle. C’est vers 1475 que la collégiale peut être considérée comme terminée. Elle subit encore plusieurs modifications, dont la plus remarquable est l’adjonction entre 1490 et 1550 de la chapelle du Saint-Sacrement, au flanc nord du chœur. L’église adopte le plan classique : une croix latine avec un chœur long de trois travées terminé par une abside à cinq pans entourée d’un déambulatoire. Ce vaste chœur, destiné à accueillir douze chanoines, puis dix autres en 1226, tous tenus de suivre les offices quotidiennement, est une des premières manifestations de l’architecture gothique à Bruxelles. La collégiale constitue d’ailleurs une véritable encyclopédie des formes architecturales gothiques brabançonnes, sa construction s’étant étalée sur deux siècles et demi. Parmi les maîtres d’œuvre, actifs tout au long de l’édification de la cathédrale, il faut citer Jacques van Thienen, Henri Cooman et Jean Van Ruysbroeck. Le premier et le troisième sont aussi connus pour être intervenus sur le chantier de l’Hôtel de Ville, le second pour son travail à la collégiale d’Anderlecht. La cathédrale a connu une succession de restaurations depuis 1800. La dernière en date a débuté en 1981, lorsque le gouvernement a décidé d’en confier la responsabilité à la Régie des Bâtiments. Dans le cadre de ces travaux, des fouilles archéologiques ont été entreprises qui ont mené à la découverte de la crypte dont question plus haut.
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