Eglise Saint-Jacques sur Coudenberg

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Place Royale - 1000 Bruxelles
Style architectural :  Néoclassique
Siècle de construction :  XVIIIe
Construction : 1776-1787
Architecte : Guimard Barnabé et Montoyer Type : Bâtiment classé par arrêté du 22/12/1951
Généralités
La fondation à cet endroit d’une chapelle dédiée à saint Jacques est liée à la construction du château ducal au Coudenberg. Les religieux qui entretenaient la chapelle adoptèrent la règle de saint Augustin vers 1230. La chapelle eut, par ses rapports avec la Cour, un statut privilégié. C’est là, par exemple, que furent baptisés les ducs au XVe siècle. Ce n’est qu’en 1622 qu’elle devint église paroissiale. Quant à l’abbaye du Coudenberg, elle ne fut fondée qu’en 1731 et sa vie fut brève : elle fut supprimée en 1786. L’histoire de l’église est liée à celle de la place Royale, l’ancienne place des Bailles où se dressait le palais des ducs de Brabant, détruit par un gigantesque incendie en 1731. C’est lorsqu’il fut décidé de construire une place monumentale, « royale » même, fermée, symétrique, de style classique, qu’il fut aussi décidé de reconstruire l’église dans l’axe de la rue Montagne de la Cour, alors qu’elle n’était jusque-là qu’un édifice gothique dont la façade donnait sur la rue de Namur. La construction des édifices bordant la place fut financée en grande partie par les abbayes du Brabant et par des propriétaires priés. L’abbaye de Coudenberg prit en charge la façade de l’église et les quatre hôtels attenants. La première pierre fut posée par Charles de Lorraine en 1776. La façade fut achevée en 1780. L’architecte Montoyer avait dressé les plans du bâtiment, qui fut consacré le 29 octobre 1787. Devenue pendent la période française temple de la Raison puis temple de la Loi, l’église fut rendue au culte en 1802. C’est à ce moment qu’a été substitué au bas-relief du fronton un œil emblématique, lui-même remplacé en 1851 par une peinture de Portaels. A l’origine, la façade de l’église se voulait un retour au classicisme pur puisqu’il s’agissait de la transposition d’un temple romain. Au début du XIXe siècle, un niveau a été ajouté, ainsi qu’un campanile de bois qui fut modifié en 1849 lorsqu’on y installa une balustrade et une tour octogonale avec coupole de cuivre, œuvre de Tilman François Suys. Les enduits de façade furent ôtés, laissant apparaître la pierre des colonnes et du porche. Une voûte en berceau à caissons carrés couvre l’édifice, tandis qu’une coupole en forme de dôme couronne la croisée du transept. L’intérieur était fort différent à l’origine, puisqu’une seule nef avait été prévue. L’adjonction des bas-côtés remonte aux années 1843-1845.
Orgue(s) présent(s) dans cet édifice