Eglise Notre-Dame du Blankedelle

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Présentation de l'édifice
Adresse :  Avenue des Héros, 34 - 1160 Auderghem
Style architectural :  Moderne
Siècle de construction :  XXe
Construction : 1968-1970
Architecte : Alain Debaeke et Pierre Pinsart
Généralités
Église moderne construite en 1968 selon les plans des architectes Albert Debaeke et Pierre Pinsard. Elle fut consacrée en 1970. L’église se compose de deux volumes: le premier, en briques ocres, contraste avec le second, cubique et posé en retrait. L’église est prolongée de part et d’autres par plusieurs bâtiments en briques disposés en U autour d'une petite cour. De cet ensemble se détache (à l’avant plan) un clocher-campanile en béton armé. L’entrée principale se détache de l’orange-brun sombre des maçonneries par un auvent en béton peint en blanc, courbé en quart de cylindre, disposé à l’horizontale au-dessus de la porte. Une petite croix centrée sur l’auvent ainsi qu’une cloche unique au sommet du mur de maçonnerie à gauche de l’entrée, affirment, en relation avec le campanile, la vocation religieuse de l’édifice. En arrière-plan, un vaste volume sur plan carré définit les proportions générales de l’église même : la partie supérieure est revêtue d’éléments rectangulaires disposés à l’horizontale, en béton préfabriqué. Vient ensuite un bandeau vitré continu, interrompu à chaque tiers par une double poutraison de béton en légère saillie, et deux ouvertures carrées à chaque extrémité. Avant de pénétrer à l’intérieur, on observera au passage des menuiseries de portes aveugles en planches épaisses, disposées verticalement. L’ampleur, la majesté et la simplicité du volume intérieur inspirent au genre humain une certaine modestie. Le niveau inférieur, en retrait du volume carré principal, rappelle la fonction du déambulatoire primitif ; il est limité par une colonnade de fûts carrés en béton vers la salle de cérémonie et par une maçonnerie en brique apparente sur sa périphérie. Portant ensuite son regard vers le haut, on rencontre une première frise en verre translucide faisant le pourtour complet de la salle. Viennent ensuite quatre vastes pans de béton crépis de blanc, avant de retrouver la seconde frise de lumière perçue à l’extérieur. Le plafond, apparemment suspendu, est conçu comme un réseau de neufs carrés, séparés par la double poutraison déjà affirmée à l’extérieur. L’autel, quant à lui, est illuminé par un puits de lumière zénithale qui renforce encore son caractère symbolique. Revêtement de sol très sobre constitué par un dallage uni en pierre bleue. Une originalité au niveau du mobilier : un chemin de croix en bas-relief de céramique émaillée. Enfin, l’orgue est placé au sol, à droite de l’autel.
Orgue(s) présent(s) dans cet édifice