Orgue romantique de tribune

Buffet - Date de réalisation 2004

Buffet - Architecte - Particularités Charles Vandenhove

Buffet - Emplacement A l'arrière de l'orgue baroque, au centre de la tribune

Buffet - Style Moderne

Matériaux utilisés Chêne

Disposition des tuyaux Non visibles et cachés par des jalousies sur la face avant

Description du buffet Grand parallélépipède muni de doubles portes d'accès sur les côtés et de jalousies en façade sur la partie supérieure

Console - Style Moderne et intégrée au meuble

Console - Description Encastrée dans la fenêtre conçue à droite du meuble et en dessous du montant horizontal de soutien, raboté par manque de hauteur. Les registres sont situés au-dessus de la fenêtre en une file horizontale.

Console - Matériaux Chêne

Date de construction 2000

Date d'achèvement 2004

Personne chargée de l'entretien Guido Schumacher

Accord 440 Hz

Tempérament  Egal

Acoustique Environ 2,5 secondes, église vide

Acoustique - Particularités Bonne diffusion symphonique du son jusque dans l'église malgré la situation à l'arrière du Grand-Orgue

Facteur(s) Guido Schumacher

Historique L'attribution du Récit, de son sommier et de sa situation est difficile à réaliser. Dès le remontage par Ermel, dont on ne connaît pas l'ampleur de l'intervention, la tuyauterie du Positif existait; mais que s'est-il passé entre ce moment et les travaux de Vermeersch? Difficile à dire. Porté à 54 notes par De Volder, on ne peut qu'attribuer le sommier actuel du Récit à Vermeersch qui a porté l'orgue à 56 notes, ce qui veut dire que celui-ci en a remplacé un autre, déjà lui-même remplaçant un plus ancien.
Toujours est-il qu'il possède les qualités et la robustesse qui ont poussé les restaurateurs à le conserver et à l'intégrer dans le nouveau projet.
Toutefois la caisse servant de boîte expressive, trop vétuste et précaire, a été remplacée par un meuble en chêne massif incluant les souffleries des orgues et la console du Récit. C'est l'architecte Charles Vandenhove qui en a dessiné les plans.
Lors de son dernier démontage, ce sommier comptait neuf jeux de l'avant à l'arrière :
Basson-Hautbois 8’, Trompette 8’, Doublette 2’, (Fourniture III à IV, vide), Quinte 2'2/3, Flûte octaviante 4’, Voix céleste 8’, Bourdon 8’, Salicional 8’ (sur deux chapes), Principal 8’ (sur deux chapes).
En cours de chantier et consécutivement au manque de préparation des études préliminaires, évacuées par l'architecte appuyé en cela par le curé, on s'est rendu compte de la grande difficulté de rendre compatible la restauration des jeux des différentes époques avec un diapason unique et des couleurs esthétiques opposées.
Il a donc été décidé de scinder le Récit de l'orgue baroque et d'en faire un instrument à part qui comprendrait les jeux du XIXe non utilisés par ailleurs, mais qui aurait son diapason, sa pression de vent et ses couleurs esthétiques propres aux orgues romantiques. Cette démarche aurait dû être poursuivie pour tous les aspects de l'orgue, mais elle s'est limitée là, dans la mesure où elle ne perturbait pas la situation architecturale établie alors.

Dans tous les cas de figure, dans l'orgue tel qu'il était au paravant, buffet compris, tout a été une question de conservation et de récupération d'éléments anciens adaptés au goût du jour, ce qui fait de cet orgue un cas assez à part sur l'ensemble du paysage bruxellois. Sa restauration/rénovation, tout en lui redonnant des caractéristiques typées et musicalement plus homogènes, a voulu conserver la trace de ces strates superposées au cours des sciècles.