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“Soufflet cunéiforme”
Soufflerie
Soufflet cunéiforme
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Ce soufflet, selon le concept du soufflet de forge qui existe depuis la nuit des temps, est formé de deux tables rectangulaires en bois de chêne ou de sapin qui sont solidaires à une extrémité (appelée le bec, le nez ou la charnière) et s’écartent de manière inclinée à l’autre extrémité (côté dénommé plis ou gorge). Entre les deux tables, il y a des éclisses triangulaires sur les côtés et trapézoïdales dans la gorge qui sont encollées et réunies par des peaux de mouton. Sur la face supérieure, on installe des poids en pierre ou en métal. Pour le fonctionnement d’une soufflerie cunéiforme il faut au minimum deux pompes. Pendant que l’une se vide du vent sous pression, on soulève l’autre afin qu’elle prenne le relais de la première et ainsi de suite. Le vent qui en résulte peut subir quelques petites turbulences audibles dans la stabilité du son, le tout dépendant du savoir-faire du souffleur, mais ceci peut avoir son charme. On trouve ce type de soufflerie dans de tout petits orgues, comme une Régale ou un orgue-coffre ou dans les grands instruments, et dans ce cas cette soufflerie est installée dans une structure en chêne et est munie de bras ou de leviers pour le levage des pompes. Les soufflets cunéiformes peuvent être alimentés par un ventilateur électrique ce qui se fait actuellement par choix esthétique.
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